Bilbao
Tout tourne autour de l’effet «Guggenheim Bilbao»...l’énergie qui a donné à la ville une projection internationale, la convertissant en axe de toute sa régénération. L’œuvre de Frank Gehry ne laisse personne indifférent. Tout près de là, le Musée des beaux-arts de Bilbao fait montre de sa qualité à travers un ensemble patrimonial de plus de dix mille pièces. Vous êtes sur une scène d’authentique avant-garde. Un noyau de «culte à l’art» qui concentre les grands noms de l’architecture à l’échelle mondiale.
Lien pour plus d’infoGernika
Symbole du gouvernement autonome basque. Gernika est un arrêt obligé pour tout voyage en Urdaibail. La Maison des Juntes et l’arbre emblématique sous lequel il était fait serment au Fors de Biscaye, sont ses attractions principales, mais il y a beaucoup plus. Le musée de la Paix et le magnifique parc des Peuples d’Europe, avec de précieuses sculptures et un paysage riche en arbres, méritent aussi d’être visités. Cependant, le lieu qui attire le plus de visiteurs n’est pas un monument, mais le marché fourmillant du lundi, qui insuffle vie et brouhaha aux rues du la localité.
Lien pour plus d’info Connexion: PR-BI 181 Connexion: GR38Urdaibai
En quittant Gernika, le train s’enfonce dans les plus beaux paysages de la Réserve de Biosphère d’Urdaibai. Il est temps de se détendre et de laisser son regard voler par la vitre. La ria semble avoir revêtu ses habits de gala à notre passage, pour nous faire découvrir un paysage naturel authentique. Des étendues de sable qui apparaissent et disparaissent au rythme des marées, des marais qui cachent une très grande biodiversité et des pâturages toujours verts près des fermes centenaires servent de toile de fond à un voyage qui semble toujours trop court.
Lien pour plus d’infoSan Kristobal
Face à San Kristobal et sa halte s’étendent les marais les plus intéressants de l’estuaire. Un sentier serpentant y pénètre pour plonger le visiteur dans un monde dessiné entre la mer et la terre. Un observatoire en bois permet d’épier les oiseaux qui picorent le limon et plongent dans l’eau en quête de nourriture. S’ils abondent davantage durant la migration d’automne, toute époque de l’année est bonne pour jouir de cet impressionnant théâtre naturel.
Lien pour plus d’info Connexion: PR-BI 160À l’ombre du Txakoli
De longues files de pilastres au bord des chaussées rappellent l’importance qu’eut le vin blanc txakoli en Urdaibai. Grâce à eux, les vignes plantées des deux côtés du chemin s’étendaient en créant une treille au-dessus. On obtenait ainsi les conditions idéales pour la vigne et de l’ombre pour les marcheurs. Une simple route à pied de deux heures nous mène à un vieux chemin de treille et nous amène jusqu’à la tour de Madariaga, reconvertie en Centre de Biodiversité d’Euskadi.
Lien pour plus d’infoItsasbegi
L’île de Txatxarramendi semble flotter sur la ria près de la halte d’Itsasbegi. Son impressionnante masse forestière impulsa la création d’un parc botanique. Son protagoniste est la chênaie cantabrique, l’un des derniers spécimens des forêts qui, il y a des millénaires, recouvraient toute la comarque. On peut rejoindre Txatxarramendi à pied à travers les étendues de sable à marée basse, mais il existe une autre option, moins romantique mais plus pratique, qui consiste à traverser le pont qui relie l’île à la terre ferme.
Lien pour plus d’info Connexion: PR-BI 160 Connexion: PR-BI 176Laida
Au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’embouchure de l’estuaire, les horizons s’ouvrent. Les bancs de sable dessinent de beaux tableaux abstraits au passage du train. Les marées et les courants jouent avec le paysage pour modeler la jolie plage de dunes de Laida. À marée haute, les étendues de sable disparaissent presque entièrement. C’est alors que les pêcheurs profitent pour prendre la mer dans leurs txalupas. Quand les eaux descendent, c’est au tour des baigneurs et des amateurs de soleil.
Lien pour plus d’infoMundaka
À l’embouchure de l’estuaire d’Urdaibai, ce vieux port de pêche regorge de charme marin. L’ermitage de Santa Catalina, niché sur un petit promontoire et soumis aux plus féroces assauts de la mer, veille sur les surfeurs qui viennent jusqu’ici à la recherche de la meilleure vague gauche d’Europe. À leur côté, les pêcheurs dans leurs txalupas apportent une touche de couleur à la petite rade du port, une façade de luxe pour une vieille ville aux ruelles enchevêtrées.
Lien pour plus d’info Connexion: PR-BI 176Izaro
Entre Mundaka et Bermeo, le train laisse derrière lui l’estuaire pour s’ouvrir un chemin entre des falaises qui se jettent dans le Cantabrique. Échoué face à l’embouchure de la ria, comme s’il s’agissait d’une grosse pierre traînée par la force de l’eau, se découpe l’île d’Izaro. Aujourd’hui îlot désert et battu par les vents, il accueillit autrefois un couvent franciscain jusqu’à ce sa destruction au XVIe siècle par Sir Francis Drake, un corsaire anglais redoutable qui convertit Izaro en légende.
Lien pour plus d’infoBermeo
Bermeo a un goût de mer, de poisson et de salpêtre. La vieille rade de son port, entourée de pittoresques maisons de pêcheurs, vit au rythme des constantes allées et venues des hommes de la mer. C’est ici que dort quand elle n’est pas à l’œuvre la plus grande flotte côtière du Cantabrique, une multitude de bateaux aux couleurs gaies et à la vie hasardeuse. La pêche est tellement enracinée dans la localité que le bâtiment le plus représentatif de la vieille ville accueille le musée du Pêcheur. Il s’agit de la tour d’Ercilla, une robuste construction gothique qui rivalise en beauté avec le cloître du couvent avoisinant de San Francisco.
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